Une fenêtre ouverte


Une fenêtre ouverte

La mort n’est jamais complète,
il y a toujours puisque je le dis
puisque je l’affirme
au bout du chagrin
une fenêtre ouverte
une fenêtre éclairée.
Il y a toujours un rêve qui veille,
désir à combler, 
faim à satisfaire,
un cœur généreux
une main tendue
une main ouverte
des yeux attentifs
une vie, la vie à se partager.

Paul Eluard. 

Riche ou Pauvre



Un jour , un père d’une famille très riche parti avec son fils dans la campagne, pour lui donner une leçon de vie, lui faire voir comment les gens pauvres vivaient.

Ils ont passés quelques jours dans une famille très pauvre. A leurs retour son père lui demanda : 

– As-tu aimé ton voyage ?

-Oui papa .

-As-tu remarqué comment vivaient les pauvres gens ?

-Oui papa.

-Alors dit-moi ce que tu as appris de ce voyage.

Son fils dit :

– J’ai vu que nous avons un chien, eux , ils en ont 4.

-Nous avons une piscine au milieu du jardin, eux , ils ont un lac sans fin.

– Nous avons des lampes importées pour le patio pour nous éclairer la nuit, eux , ils ont les étoiles.

– Nous avons un petit lotissement de terre, eux, ils ont des champs a perte de vue.

-Nous avons des domestiques pour nous servir, eux ils s’entraîdent.

-Nous achetons notre nourriture, eux ils la font pousser.

-Nous avons un mur tout autour du terrain pour nous protèger, eux, ils ont les amis pour les protèger….

le père était sans voix.

et son fils ajouta…

Merci papa de me montrer combien nous sommes pauvres !!

Tout est dans la perspective !

Apprécier tout ce que vous avez et encore plus vos amis.


Veiller tard


 
Les lueurs immobiles d’un jour qui s’achève
La plainte douloureuse d’un chien qui aboie
Le silence inquiétant qui précède les rêves
Quand le monde disparu l’on est face à soi
Les frissons où l’amour et l’automne s’emmêlent
Le noir où s’engloutissent notre foi nos lois
Cette inquiétude sourde qui coule en nos veines
Qui nous saisit même après les plus grandes joies
Ces visages oubliés qui reviennent à la charge
Ces étreintes qu’en rêve on peut vivre cent fois
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Ces paroles enfermées que l’on n’a pas su dire
Ces regards insistants que l’on n’a pas compris
Ces appels évidents ces lueurs tardives
Ces morsures aux regrets qui se livrent à la nuit
Ces solitudes dignes au milieu des silences
Ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquées
Ces ambitions passées mais auxquelles on repense
Comme un vieux coffre plein de vieux jouets cassés
Ces liens que l’on sécrète et qui joignent les êtres
Ces désirs évadés qui nous feront aimer
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
 
Jean-Jacques Goldman

Auxilliaire de vie


 
Réussir sa vie, c’est savoir conjuguer Avoir et Etre
 

Il meurt lentement (Neruda)


Il meurt lentement celui qui ne voyage pas,
Celui qui ne lit pas,
Celui qui n’écoute pas de la musique,
Celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.
 
Il meurt lentement
Celui qui détruit son amour-propre,
Celui qui ne se laisse jamais aider.
 
Il meurt lentement celui qui devient esclave de l’habitude
Refaisant tous les jours les mêmes chemins
Celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
De ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu
 
Il meurt lentement celui qui évite la passion
Et son tourbillon d’émotions
Celles qui redonnent la lumière dans les yeux
Et réparent les coeurs blessés
 
Il meurt lentement
Celui qui ne change pas de cap
Lorsqu’il est malheureux
Au travail ou en amour,
Celui qui ne prend pas de risques
Pour réaliser ses rêves,
Celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
N’a fui les conseils sensés…
 
Vis maintenant !
Risque-toi aujourd’hui !
Agis tout de suite !
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d’être heureux !

Un peu de culture


Un peu de culture, ! pour revenir aux sources et corriger notre orthographe !
 

Voilà l’histoire d’une expression connue de tous, mais très souvent mal orthographiée.
 

Par un beau jour d’automne 1820, le duc de Mirnouf, passionné par la chasse mais frustré par le maigre gibier qu’il ramenait de ses pérégrinations forestières,
imagina qu’il devait être possible de fabriquer un outil apte à lui faciliter la tâche et rendre plus plaisante sa traque des animaux.

 

Il convoqua tous les artisans de la contrée pour mettre au concours la concrétisation de cette idée
et leur laissa deux mois pour fabriquer le plus inventif et le plus efficace des appareils.

 

A peine une semaine plus tard, un marchand du nom de Martin Écouille, se présenta au château clamant à qui veut l’entendre qu’il possédait ce dont le duc rêvait.

 

Il obtint sans peine une audience auprès du noble seigneur et s’empressa de lui faire la démonstration de sa merveille.

 

Devant une assemblée dubitative mais curieuse, il sortit de sa poche un minuscule sifflet (un appeau) et le porta à la bouche pour produire un son strident qui aussitôt imposa le silence parmi les personnes présentes.

 

A peine quelques secondes plus tard, des dizaines d’oiseaux de toutes sortes s’étaient approchés et virevoltaient autour de lui, comme attirés et charmés par cette étrange mélodie.

 

Le duc imagina sans peine le profit qu’il pouvait tirer d’un tel accessoire lors des ses futures chasses.

 

Il s’éclaircit la gorge et ne prononça qu’une seule phrase : Combien cela va-t-il me coûter ?

 

Martin Écouille, sûr de lui, répondit qu’il accepterait de se séparer de son objet en échange de la moitié de la fortune de son interlocuteur.

 

Cette requête fit sourire l’assemblée mais le duc garda tout son sérieux et accepta la transaction.

 

La nouvelle fit grand bruit et se répandit vite bien au delà des limites du duché.

 

Un marchand avait vendu un sifflet pour une somme astronomique au Duc qui en paya le coût sans broncher.

 

On ne sait plus aujourd’hui ce que le marchand est devenu par la suite et l’objet n’a hélas pas survécu aux années mais cette anecdote a subsisté dans la langue française pour qualifier les objets hors de prix :

 

« Cà coûte l’appeau d’Écouille ».
 

 

Que suis-je


Le fabricant ne le veut pas
L’acheteur ne veut pas s’en servir
et l’utilisateur ne le voit pas
 
Que suis-je ?????

Les galets


 

Un jour, un vieux professeur de l’École nationale d’administration publique (ENAP) fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace de son temps à un groupe d’une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines.
Ce cours constituait l’un des cinq ateliers de leur journée de formation. Le vieux prof n’avait donc qu’une heure pour "passer sa matière ".

Debout, devant ce groupe d’élite, le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit : "Nous allons réaliser une expérience".

De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immense pot Mason d’un gallon (pot de verre de plus de 4 litres) qu’il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux a peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu’au bord et qu’il fut impossible d’y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda : Est-ce que ce pot est plein ?. Tous répondirent : Oui

Il attendit quelques secondes et ajouta : Vraiment ?

Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot.
Les morceaux de gravier s’infiltrèrent entre les cailloux… jusqu’au fond du pot. Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda: Est-ce que ce pot est plein ?
Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège.
L’un d’eux répondît: Probablement pas !
– Bien ! répondît le vieux prof.

Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table une chaudière de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore une fois, il demanda : Est-ce que ce pot est plein ?
Cette fois, sans hésiter et en choeur, les brillants élèves répondirent : Non !
– Bien ! répondît le vieux prof.

Et comme s’y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d’eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu’a ras bord.
Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda :
– Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ?

Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondît : Cela démontre que même lorsque l’on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire.

– "Non" répondît le vieux prof. Ce n’est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante: si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite.

Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l’évidence de ces propos.

Le vieux prof leur dit alors : Quels sont les gros cailloux dans votre vie ? Votre santé ? Votre famille ? Vos amis ? Réaliser vos rêves ? Faire ce que vous aimez ? Apprendre ? Défendre une cause ? Relaxer ? Prendre le temps ? Ou toute autre chose ?

Ce qu’il faut retenir, c’est l’importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir…sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n’aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie. "

Alors, n’oubliez pas de vous poser à vous-même la question : Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie ? Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot…

D’un geste amical de la main, sans bruit, le vieux professeur salua son auditoire et lentement quitta la salle.

Silence


Chapardée à Frédérique  !
 
"Avant d’ouvrir la bouche, assure-toi que ce que tu vas dire est plus beau que le silence"  
 
Confucius
 

Apéro ?


Si quand il neige t’as trop chaud, c’est sûr, t’es encore à l’apéro